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J’avais 18 ans quand ils m’ont déportée à Auschwitz.
Il ne faudra jamais oublier ce qui c’est passé pendant la second guerre
mondiale. Jamais oublier l’holocauste, l’extermination, par les nazis, de six
millions de personnes, juifs, résistants, gitans et homosexuels.
Charlotte Schapira est de ceux-là. Néé Charlotte Lewin a Paris, de parents
juifs originaires de Pologne, elle a vu
disparaître une bonne partie de sa famille dans les camps de la mort. Elle-même
a été arrêté le 21 juillet 1944, puis déportée a Auschwitz, en Pologne.
Elle avait 18 ans. Depuis des annés, elle se rend dans les collèges et le
lycées, pour racconter ces que’elle a vécu.
Et ils n’avaient le droit de faire les courses qu’entre 12 heures et 13
heures, quand tous les magasins étaient fermés. Ils n’avaient pas le droit de
circuler dans les rues entre 20 heures et 6 heures. À L’entrée des jardins
publics et sur la vitrine de certains cafés, il était écrit: “Interdit aux
chiens, aux nègres et aux juifs”.
En 1942, vos parents et votre petit frère ont été arêtes. Vous ne les avez
jamais revus.
Ce sont des policiers français, qui sont venus leur chercher. Ils leur ont
donné l’ordre de prendre quelques affaires et de quoi manger. Au commissariat,
elle a été relâchée, parce que’lle etait née en France et qu’elle avait une
carte d’identité française.
QUELLE ÉTAIT L’ATMOSPHÈRE A PARIS ET CHEZ VOUS, À LA MAISON?
Nous étions inquiets, comme tout le monde. Mais nous étions loin d’imaginer
ce qui allait arriver. Mes parents n’abordaient pas le sujet avec nous pour ne
pas nous effrayer.
ET VOUS, VOUS ALLIEZ À L’ÉCOLE?
Au début oui. Par la suite , elle a été chassée de l’école parce que elle
étais juive. Pouvez vous imaginer cela?
Elle a étais dans une rage folle et elle a étais humiliée. Ensuit, il y a
eu toutes ces mesures contre les juifs. On a dû porter l’étoile jaune. Dans le
métro, on n’avait le droit de voyager que dans le dernier wagon.